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Nous avons le plaisir de vous informer qu’un blog a été créé pour le Challenge d’Or. Vous y retrouverez des présentations et des articles de presse. Alors n’hésitez pas à le visiter et à commenter les articles. À bientôt sur nos épreuves ! Denis CLÉMENT (Président du COMC)

samedi 18 juillet 2015

(Nouvelle République) Tronet : " Ça restera gravé"

En bleu-blanc-rouge, mais sous quelles couleurs en 2016 ? - En bleu-blanc-rouge, mais sous quelles couleurs en 2016 ? - (Photo AFP/Fred Haslin)
En bleu-blanc-rouge, mais sous quelles couleurs en 2016 ? - (Photo AFP/Fred Haslin)

Steven Tronet champion de France professionnel à Chantonnay participe au Challenge d’or avec Auber 93. Il fera partie des favoris, lundi, à Concremiers.

On pensait l'avoir dérangé au milieu de l'étape du Tour de France, au moment de le rappeler le lendemain. Mais rien de tout cela : Steven Tronet (28 ans) avait reporté l'entretien d'une journée parce qu'il aidait un ami à déménager. « Sur le Tour, je regarde surtout les arrivées, et surtout celles au sprint », sourit le Calaisien de naissance, établi aujourd'hui à Conques-sur-Orbiel, près de Carcassonne (Aude).

Rien d'un hasard pour le sprinteur-puncheur d'Auber 93. Une ligne droite à pleine vitesse, c'est ce qui a fait basculer sa carrière dans une autre dimension, le 28 juin dernier à Chantonnay (Vendée). Au milieu des Bouhanni, Gallopin, Chavanel, Barguil, Alaphilippe ou encore Voeckler, Tronet a chipé le trône au gratin hexagonal et s'est fait un nom.

" On porte le drapeau de la France sur le dos pendant un an, c'est assez énorme "

Avant un challenge d'or qu'il a remporté en 2013, il raconte ce moment à part, ainsi que ses lendemains beaucoup plus agités.

Steven, les vacances en Espagne sont arrivées juste après de très fortes émotions.
« Les vacances, oui, mais je n'ai pas vraiment pu débrancher. J'ai eu pas mal d'appels, beaucoup de sollicitations. Je n'avais pas prévu d'être champion de France (rires). »

Dans ce domaine, vous êtes entré dans une autre dimension ?
« Quand tu gagnes une course classique, ça se passe le soir-même. Là, ça fait plusieurs jours que ça dure au même rythme. Mais je le fais, ça ne me dérange pas de répondre aux médias. »

Personne ne vous voyait en haut de l'affiche… à part vous. Cela a-t-il pesé ?
« Peut-être bien. C'est sûr que j'étais dans une spirale positive avant d'arriver sur les championnats de France. Tout le mois de juin, j'avais super bien marché. Cela m'a permis d'être encore plus remonté à bloc. Physiquement, j'étais prêt, mentalement aussi. »

Aller chercher ce maillot en battant les jolis noms du cyclisme français, cela à une importance à vos yeux ?
« Quand je regarde la photo sur le podium, c'est pas mal (rires) ! Je me retrouve entre Gallopin et Chavanel, les deux Français capables de briller sur les grosses classiques. Ça parle. »

Ce titre, c'est une victoire vraiment à part ?
« Ça dure un an ! On porte le drapeau de la France sur le dos pendant un an dans le monde pro, c'est assez énorme… »

Vous pourrez le porter dès le 20 juillet à Concrmiers ?
« Il faut sans doute une dérogation de la FFC. Je ne sais pas si le champion de France amateur est là. (on lui indique que c'est le cas) Alors je n'ai pas envie de manger son pain blanc. Ça reste une course amateur, priorité à lui, il faut respecter les règles du jeu. »

L'enjeu sera limité pour vous sur cette édition 2015 ?
« Oui, je vais la prendre comme une course de préparation, sans me mettre la moindre pression. Je serai surtout là pour soutenir mes coéquipiers qui m'ont beaucoup aidé ces derniers temps. »

Le travail de l'équipe, c'est un thème sur lequel vous revenez souvent…
« Parce que chez Auber, il y a vraiment une cohésion énorme. C'est la famille, on est bien soudés. Quand je suis devenu champion de France, ils se sont tous mis en file, à peine la ligne passée, pour me chanter La Marseillaise. Ils n'avaient même pas enlevé leurs casques ni leurs chaussures. C'est une belle image de solidarité. Ça restera gravé. Cette photo, je vais la faire tirer en grand. »

Depuis votre titre, des sollicitations sont-elles arrivées ?
« Oui, c'est mon agent qui gère tout ça. Le premier jour de repos du Tour de France, j'ai eu des entretiens avec des directeurs sportifs. Tout va se jouer pendant le Tour pour moi. Je fais confiance à mon agent. »

Vous êtes chez Auber 93 depuis 2012. Avec ce maillot, l'envie est forcément d'aller plus haut ?
« Carrément, c'est officiel ! Je ne peux pas m'avancer mais normalement, je ne serai plus en troisième division l'année prochaine. »

son programme

A Concremiers puis Aigurande

Steven Tronet nous l'a confirmé : il sera bien présent dimanche et lundi sur les routes de la Vienne et de l'Indre, pour A travers le Pays Montmorillonnais puis l'Étoile d'Or, qui arrive à Concremiers. Dans quelques mois, ce sera sûrement le début d'une nouvelle histoire. Mais le coureur d'Auber 93 est conscient de devoir s'illustrer à nouveau pour aller chercher des sommets dès cette année. « Le Tour du Limousin (du 18 au 21 août), ce sera mon premier objectif : je veux gagner une course là-bas pour être sur la bonne liste en vue des championnats du monde, dit le Calaisien. J'ai jeté un œil sur le tracé des Mondiaux durant mes vacances, il peut me convenir avec de petites bosses. L'appétit vient en mangeant, j'ai envie d'aller chercher ma place. » Pourquoi pas lors de l'arrivée à Aigurande, jeudi 20 août, où un vainqueur avec le maillot tricolore sur les épaules ferait sensation.
Il sera aussi sur les routes du Tour Poitou-Charentes (du 25 au 28 août).

règlement

Le Challenge d'or comment ça marche ?

Cette année, le Challenge d'or est composé de trois courses : le Cristal Energie qui arrive à Chaillac samedi, A Travers le Pays Montmorillonnais dimanche et l'Etoile d'or lundi, avec arrivée à Concremiers.
Les équipes participantes peuvent prendre part à une, deux ou trois manches.
Seules les formations de DN1 participent au Cristal Energie.
Les équipes peuvent, d'une course l'autre, changer de composition.
Les trente premiers de chaque épreuves marquent des points pour le classement général du Challenge d'or.
Seule condition pour l'emporter, être au départ de l'Etoile d'or, lundi.

en chiffres

> Coupe de France DN1 : trois coureurs maximum peuvent rapporter des points à leur équipe. Les trente premiers de chaque épreuve en marquent, de 90 pour le 1er à 2 pour le 30e. Avant cette sixième manche, Vendée U est largement en tête du classement général, devant Chambéry et Sojasun Espoir.
> Sur chaque épreuve du Challenge d'or : le vainqueur touchera 305 €, le 2e 229 €, le 3e 183 €… jusqu'au 20e (15 €). Le meilleur grimpeur, le meilleur sprinteur et la meilleure équipe gagneront chacun 100 €.

Recueilli par Gaëtan Briard

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